Le choix de votre complémentaire santé est un sujet sensible. Il faut faire les bons arbitrages, afin d'être couvert sur l'essentiel, tout en préservant son budget. Evaluez votre situation médicale : allez-vous régulièrement chez le médecin ? Suivez-vous un traitement ? Portez-vous des lunettes ? Vos enfants auront-ils besoin de soins d’orthodontie ? Calculez également le montant des dépassements d’honoraires dont vous vous acquittez annuellement.
Les dépenses de santé se multiplient automatiquement. Consultations d'un cardiologue, d'un rhumatologue, d'un urologue, bilans globaux et dépistages réguliers du cancer, opérations (hanche, fémur, cataracte…), équipement en verres progressifs ou en appareils auditifs, soins dentaires... Avec l'âge et l'augmentation de la fréquence des soins. Pour éviter de vous ruiner, il est indispensable d'anticiper, en choisissant une mutuelle adaptée.
Pour bien choisir, il faut comprendre les garanties. Et il faut bien avouer que, en matière d’assurance santé, la chose n’est pas très évidente. Tarif de convention, base de remboursement, 100%, 200%, 100% plus forfait,… Il est vraiment difficile pour le consommateur de comprendre ce qu’il achète. Il faut donc privilégier les opérateurs qui font un effort de transparence et de clarté en donnant un maximum d’exemples en euros, en expliquant bien les dépenses de santé qui peuvent laisser un important reste à charge. Il faut favoriser les garanties qui couvrent les dépenses en cas de maladies avec un certain caractère de gravité.
Les dépenses hospitalières ne coûtent rien aux malades ? Elle est pourtant, dans une large mesure, parfaitement fausse. Tout d’abord, toutes les hospitalisations ne sont pas prises en charge à 100% par la sécurité sociale, certaines ne le sont qu’à 80% et il faut savoir que certaines dépenses ne sont pas remboursées du tout par l’assurance maladie, comme le forfait journalier. Les séjours à l’hôpital, les honoraires de spécialistes peuvent coûter des sommes très importantes aux malades, même après les remboursements de la sécurité sociale et d’une complémentaire santé mal adaptée.
Votre priorité doit être de vous assurer d'être bien protégé pour les risques les plus graves. Privilégiez la garantie hospitalisation, une garantie minimum de 200% à 250% selon votre région est indispensable sans qu'il soit vraiment nécessaire d'aller au delà de 300%.